La règle d’or

Ecrit par : samedi, juillet 19, 2014 7 Permalink
Beaucoup de gens disent :  » je ne fais pas aux autres ce que je voudrais pas qu’ils me fassent ». C’est déjà un bon début. Personne en effet aime qu’on lui parle méchamment, ou qu’on lui détruise son mobilier, donc fort de ce principe, cette catégorie de personnes ne fait donc pas de mal à leur entourage, ni à leur biens, ni à leur famille. Par exemple : » je n’aime pas qu’on me crie dessus, alors je ne crie sur personne ».  C’est un bon début…
Il existe aussi une autre façon de voir la chose.
Des gens qui font aux autres ce qu’ils aimeraient qu’on leur fasse. Cette catégorie-là, en pensant à ce qu’ils peuvent donner aux autres ont plus de facilités à se démarquer de l’angoisse et de la dépression.
Alors ils réfléchissent à ce qu’ils aimeraient que les autres leur fasse, et ils s’efforcent de le faire aux autres.
En fait, c’est une question difficile pour beaucoup.
Qu’est-ce que vous aimeriez qu’on vous fasse ?
Oui, là, tout de suite, maintenant ?
Un moyen de ne pas se tromper, c’est de dire : je veux qu’on m’aide à combler mes besoins. Ni plus, ni moins.
En fait, c’est le début du bonheur : avoir ses besoins comblés.
Un des pièges dans lequel on tombe souvent est de se focaliser plus sur les conséquences de ses lacunes que sur le fait de les combler. Par exemple, pour prendre un exemple simple, je vais parler d’un besoin fondamental : le besoin de manger.
 Si j’ai faim, je peux me focaliser sur mon ventre qui gargouille alors que je dois attendre encore une heure la pause déjeuner… Et ainsi me fabriquer une frustration ou une colère. ( oui, vous vous rendez pas compte la vie que je mène, obligé de me lever à 6h pour aller travailler, et moi, à 6h, et ben, j’ai pas faim ! Et en plus,encore une heure à attendre pffffff !…Et en plus je ne sais même pas si ça va être bon !…).
Ou me focaliser sur ce que j’ai… Mais justement, on vient de dire qu’on avait PAS de nourriture. C’est bien là l’autre difficulté. Donc oui, j’ai faim, et quand petit, j’avais faim, on me disait que c’est une bonne maladie. J’ai compris à travers mes études d’acupuncture la sagesse de cette réponse. Déjà, beaucoup de personnes n’ont plus d’appétit parce qu’elles sont malades. Leur corps à tellement à faire pour stimuler la guérison de ce dont elles souffrent qu’il ne souhaite pas lui ajouter du travail supplémentaire à digérer des aliments. Il stoppe donc le processus de faim. Ça fait moins de travail pour lui…D’autres ont tellement de soucis qu’ils n’ont plus goût du tout à la nourriture.
Vous commencez à comprendre l’idée ?
La faim peut être une superbe occasion pour se dire :
Génial, mon corps fonctionne bien. Merci d’être en bonne santé.
Ou
J’ai peut-être des soucis, mais pas au point d’en perdre mon envie de me nourrir… Quel bonheur!
Ou
Mmmmh, je vais manger tout à l’heure et cette faim va me faire savourer encore plus mon déjeuner.
Du coup, à la question qu’est-ce que vous aimeriez qu’on vous fasse quand vous avez faim ? Il y a certes peut-être  l’idée de recevoir à manger, mais vous avez su créer de la satisfaction, en vous rendant compte de tout ce que vous avez dans le moment présent. C’est un des secrets du contentement.
Du coup, les autres verront, consciemment ou inconsciemment que vous avez bien sûr faim, mais au fond de vous-même,vous attendez moins des autres. Et les autres savoureront votre joie de vivre, votre gratitude et votre magnifique état d’esprit.
Malgré votre faim, vous avez pu leur offrir de très belles vibrations que vous avez su émettre.
Ainsi, si quelqu’un a faim autour de vous, pas besoin de culpabiliser si ça ne vous est pas possible de combler son besoin physique ponctuel. Évidemment, si nous avons sur nous des victuailles à proposer, rien ne nous empêche de le faire.
C’est tout simple, et en même temps très difficile car se focaliser sur ce qui va plutôt que sur ce qu’il n’a va pas demande un certain apprentissage.
Personne n’aime avoir dans son entourage des gens râleurs, grognons, mécontents, frustrés etc…
Soyez un cadeau pour votre entourage en étant déterminé à être le contraire.
Prenez l’habitude quotidiennement de faire une pause, et de faire le bilan de ce que vous avez.
Sur un carnet ou support numérique, vous pouvez lister ce que vous avez comme:
Bien matériel
Qualités
Amis
Membres de la famille
Services publique (eau électricité…)
Plein d’autres choses que je vous laisse découvrir…

 

7 Comments
  • Juliette
    juillet 29, 2014

    Euh j’ai du mal avec l’exemple de la nourriture. Très honnêtement envoyer des ondes positives quand j’ai des crampes d’estomac, ça me parait un peu tiré par les cheveux… Je me retrouve régulièrement dans cette situation. En plus j’ai conscience d’avoir un relationnel particulier avec la nourriture… Alors, quand on est déjà en difficulté au niveau alimentaire, est-ce réellement réaliste et réalisable ton point??

    • Joël ALIDOR
      juillet 30, 2014

      Merci pour ton point de vue… Qu’est-ce qu’il y a de positif dans ta situation (même si je le conçois, c’est en apparence pénible)?

      • Juliette
        juillet 30, 2014

        Ben a priori la seule chose positive que je vois… c’est que j’ai conscience d’avoir un problème.

        Après, pendant la crampe d’estomac, la seule chose qui occupe mon espace cérébral, c’est le fait de combler ma faim!

        Maintenant, ce qui me vient éventuellement à l’esprit comme positif, là tout de suite, c’est que j’ai de quoi m’acheter à manger et que de la nourriture est à disposition. En gros, le seul paramètre à gérer, c’est le temps, ou l’attente.

        Mais bon, de là à avoir toute cette réflexion à l’instant fatidique…!

        • Joël ALIDOR
          juillet 31, 2014

          C’est tout le challenge… Prendre conscience de ce qui est à disposition au moment où on en a le plus besoin…

  • A.LL.
    septembre 16, 2014

    C’est impressionnant combien  » l’humeur d’un moment  » peut totalement modifier la perception de ce que l’on a pu lire il y a quelques semaines.

    Aujourd’hui, TON Article me fait bondir de RAGE !!!!!

    Tu déclares de faire régulièrement une pause et de lister tout ce que l’on a et là je te cite: biens matériels, qualités, amis, membres de la famille, services publics.
    Donc, si je comprends bien me rappeler à mon bon souvenir que je suis dépositaire de biens matériels, que j’ai l’eau courante chez moi par
    exemple, que j’ai des amis etc…. devrait non seulement me satisfaire mais aussi, je devrais me considérer comme BIEN HEUREUSE !!!
    Et bien NON, désolée de te contredire, les MANQUES AFFECTIFS ne sont pas conciliables et soutout pas opposables aux choses matérielles.
    Un dicton dit : Celui qui n’a pas mangé à sa faim à la table de son père AURA TOUTE SA VIE FAIM !!!!!!!
    Oui, j’ai faim et j’aurai constamment faim et je ne parle pas de nourriture physique bien sûr. Je connais trop bien le discours qui consiste à se dire : il faut que TOI tu donnes ce que tu n’as pas reçu, que tu deviennes pour toi ton PERE et ta MERE….. A ouais ! C’est super, comment fait-on ?
    A quoi ça ressemble un VRAI, un BON papa ? A quoi ça ressemble une mère aimante ?
    Connaissez-vous ce conte d’Andersen, la petite marchande d’allumettes ?
    Cette misérable petite fille , en haillons et sans chaussures, tentant désespérément de vendre quelques boîtes d’allumettes par une froide nuit d’hiver, car elle sait que si elle rentre chez elle bredouille, elle recevra une bonne raclée de la part de celui qui lui sert de papa.
    Alors, transie de froid, elle essaie de se réchauffer en craquant des allumettes. Ces sens commencent à s’engourdir, à chaque fois qu’elle craque une allumette, à la lueur de la petite flamme, elle se voit qui au milieux du salon en train de se réchauffer devant l’âtre de la cheminée,
    qui déguste une bonne dinde rôtie, et pour finir elle voie sa grand-mère lui tendre les bras, la seule personne qui ait été bonne avec elle.
    Le lendemain matin, les passants retrouvèrent le corps inerte de la petite devant un petit monticule d’allumettes…..

    Pour reprendre cette malheureuse illustration et les opposer à tes CONSEILS : bravo, ma petite, toi tu es au froid dehors à te les geler, mais en revanche, bravo, avec une seule boîte d’allumettes qu’est-ce que tu peux faire !!!! Tu es capable de te faire tout un film en cinemascope. …..
    Je te rappelle tout de même la CHUTE de l’histoire, elle en est morte !!!

    Conclusion de la chose, c’est facile de donner des leçons à qui mieux-mieux sur ce qu’est le BONHEUR…. Du style : Le bonheur c’est de désirer ce que l’on a déjà !!!
    Encore, faudrait-il « s’entendre » sur ce que veut dire « avoir ce que l’on a déjà ». UNE PETITE BOITE D’ALLUMETTES ??????
    Et là, je te rejoins un peu Juliette sur l’article que tu as rédigé en ce qui concerne l’envie et les comparaisons. Je dirai que c’est inévitable !!!!
    Oui, je l’avoue, je regarde avec envie ceux qui ont la chance d’avoir ou d’avoir eu des parents dignes de ce nom. Il ne s’agit pas d’une envie malsaine ou malveillante. Je garde juste mes réflexions dans mon coeur…..
    Il n’a pas un seul jour où je me dis combien ma vie aurait été tout autre si j’avais eu un autre départ, dans une autre famille….
    Alors, aujourd’hui, tout reste à faire, et c’est à MOI de faire, la VIE que JE me REVE……
    Oui, mais voilà, justement aujourd’hui, je suis d’humeur maussade, très maussade, et pas très encourageante hélas pour celles et ceux qui me liront. D’avance, pardonnez-moi !!!

  • A.LL.
    septembre 16, 2014

    Quand je disais que TON ARTICLE m’énervait aujourd’hui…….

    Donc, je continue dans ma mauvaise humeur……
    La règle d’or : Faire aux autres ce que l’on aimerait qu’on nous fasse !!!
    Je ne remettrai pas en question ces « paroles », j’ai trop de respect et j’honore celui qui les a prononcé en d’autres temps.

    Ceci étant dit, comment peut-on donner ce que l’on n’a pas reçu ?
    Et si par bonheur, on a réussi contre « vents et marées », grâce à une aide providentielle, à être résilient, c’est à dire à renaître de ses souffrances, de ses blessures , n’empêche qu’il en reste toujours des stimagtes…..
    Comme par exemple celle -ci : si mes parents ne m’ont pas aimé, m’ont abandonné, maltraité, négligé, humilié, rejeté etc…….
    c’est que FORCEMENT, JE n’étais pas AIMABLE donc pas digne d’être aimé, Jamais, un enfant ne remettra en question ces parents, il grandira avec ces fausses croyances certes, mais ce sont SES croyances qui lui ont été inculquer depuis son plus jeune âge, auquelles ils restera inconsciemment fidèle. Il jouira toujours d’une piètre estime de soi quand bien même son entourage lui confirmerait du contraire.
    Alors, quand bien même, il voudrait aider les autres sincèrement, il ne se jugerait pas à la hauteur, tellement il se sent méprisable, nul, incapable et sans utilité.
    Je vois d’ici ce que tu pourrais me répondre toi Joël : il te faut restaurer ton ESTIME DE SOI !!!
    Oui, je sais, mais j’y travaille depuis tant d’années !!!!!!!
    Quand je vous disais que j’étais d’humeur maussade………..

  • Zaré
    mai 28, 2015

    Cher A.LL.
    Je suis désolé pour ton passé, c’est vrai c’est injustice de la vie mais sûrement tu t’es posé la question pourquoi tes parents ont agit comme ça.Peut être eux aussi n’ont pas reçu l’affection de leurs parents ,alors soit en répète la même chose soit contraire, l’importance c’est d’être consciente. C’est le début de guérison pour trouvé équilibre.Si on fait des efforts on trouvera sûrement des choses à donner qu’ils soit affectif ou matériel et croyez moi ,donner c’est le meilleur thérapie pour être heureux ! Tout le monde possède un minimum par ce que c’est dans la nature humaine juste il faut le développer tout le monde est digne d’être aimé puis ce que la personne qui a donner cette conseil (la personne que tu honore et tu respecte) a donné sa vie pour tout le monde.Mais je suis sûre que tu est capable de donner et de recevoir seulement tu est en légitime colère et je te comprend. Bon courage !

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